Les forces fondamentales

“Hors de l’enveloppe du monde, les corps se rassemblent et confluent en grand nombre, alors, de leurs heurts mutuels, résulte la réunion des atomes de même figure et de forme semblable, et leur réunion tourbillonnante engendre les astres que la nécessité fait croître et périr”

Leucippe d’Elée, cité par St Hippolyte, « Réfutation de toutes les hérésies »

Par un saut conceptuel que nous n’hésiterons pas à qualifier de rupture épistémologique, portons quelques milliers d’années plus tard et intéressons nous aux forces qui régissaient cet univers en plein chaos.
Outre la force du désespoir que nous avons évoqué au chapitre précédent, il existait et existe toujours, puisque nous n’avons pas eu l’intelligence d’en découvrir de nouvelles, quatre forces fondamentales dans l’Univers :
La force Electromagnétique,

qui apparie, ou dans d’autres capitales Européennes, les particules de charges opposées, à savoir positive (+) et négative (-). En effet il n’y a pas que dans les couples, comme le mien ou le votre que les contraires s’attirent, voire dans le microcosme littéraire que mes confrères satyres. Ainsi le proton, positif par essence attire ostensiblement l’électron, négatif par désoeuvrement. Un neutron n’attirant rien hormis quelques mouches lorsqu’il s’avère fumant.
La force gravitationnelle,

due à l’accélération de la pesanteur. Cette expression consacrée qui désigne la gravité donc, ne lasse de surprendre : un simple contre-exemple suffira à le démontrer.
Lors de mes dernière vacances en tandem et en Algérie, nous pédalions insouciants avec ma moitié (SIC), et cette dernière se vit violemment prise à partie par une soudaine surcharge pondérale due essentiellement à l’absorption massive de semoule de blé dur. Ceci fit dans les faits sensiblement baisser notre moyenne au lieu de la diminuer comme l’aurait voulu la théorie.
La mise en évidence et la formalisation de cette force gravitationnelle est diachroniquement et par ordre d’entrée au Panthéon des sciences hétérogènes, due à Isaac Newton et Marcel Gotlib.

Les forces nucléaires fortes et faibles
Eminemment coercitives dans leurs débuts, ces forces eurent, malgré leur violences extrême, quelques difficultés à s’imposer et ce pour deux raisons :
du fait de l’absence d’un média correct pour communiquer, rappelons qu’il y avait à peu près strict’ment qu’dalle dans le secteur,
et du fait également de l’agitation thermique et ostensible de toutes les particules, engendrées par l’explosion initiale. Car à la différence des peuplades indigènes de l’hémisphère Sud, au lieu de les rendre indolents, cette chaleur fit plus qu’énerver ces éléments, tout emprunts d’un puéril enthousiasme et d’une juvénile acné.

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