"If everybody would agree that their current reality
is A reality, and that what we essentially share is our capacity for constructing
a reality..."
Francisco J. Varela
Comme son nom ne l'indique pas le multimedia se concentre généralement
sur un support unique (MONOmedia). C'est le contenu du support qui est multiple
et riche : simple texte, images, sons, vidéo.
Cette richesse et cette variété font que l'intégration,
et le respect de standards sont des enjeux importants.
Le contenu multimedia peut être stocké et accédé de différentes manières :
A la différence du textuel, ces nouveaux contenus induisent une forte intéractivité avec l'utilisateur
On observe ces dernières années :
le
'tout numérique' accélère encore cette multiplicités
des contenus et permet de faire coexister sur un même appareil (téléphone
portable, walman video) de la voix, de la photo, de la vidéo en offrant
un nombre toujours grandissant de services à l'utilisateur.
Corrolairement l'inflation d'information non struturée, au départ
textuelle et désormais multimédia, a imposé l'utilisation
complémentaire de systèmes de gestion d'informations strucurés,
pour pallier les limites inhérentes à l'hyper navigation (il n'est
que de constater le succès d'outils comme Google ou Yahoo).
Les bases de données sont intensivement utilisées :
l'information
textuelle est encore très fortement majoritaire, et reste privilégiée
dans les IHM y compris pour accéder à des données visuelles
- Google a dans sa base plusieurs milliards d'images
et de documents, 1 000 000 000 de messages (usenet) indexés
- ordre de grandeur image SPOT : 500 MO, image E.O.S (earth observation satellite)
: 1,5 GO
- 80% du cout d'un S.I.G est dépensé dans la collecte d'info et
leur digitalisation
- La seule NASA produit avec son système de surveillance de la terre,
des Tera Octets d'images digitales / jour !
Une base de données multimédia s'intègre dans un système multimédia plus général et qui comprend au moins 4 composants :
Les principaux processus d'un système multimédia sont :
Les premières versions de BDMM étaient simplement de la présentation
: afficher une photo des employés en plus des informations structurées
classiques, afficher une image du produit pour enrichir le catalogue.
Le stockage externe de ces images s'avérait suffisant et la BD servait
à manipuler les données connexes.
Ceci est toujours d'actualité, mais constitue une 'version pauvre' des
BDMMs.
Au dela des fonctionnalités clssiques d'un SGBD, qui sont également utiles à une BDMM :
fontionnalités spécifiques des BDMMs
qui doivent satisfaire de nouvelles contraintes et relever...
de nouveaux défis et contraintes :
D'une manière générale la qualité de service (QoS) est une contrainte importante des BDMM, d'autant plus difficile a réaliser que le contenu est lourd, hétérogème et / ou réparti.
De l'intérêt de la théorie de la perception, et de la connaissance des spécificités de la perception humaine, de sa puissance, mais aussi de ses limites. Cette connaissance va nous aider à :
remarque : la vision est de loin le sens le + utilisé et celui le plus étudié en sciences de la cognition.
Deux grandes écoles dans la théorie de la perception :
Les psychologues comportementalistes ont mis en évidence quelques capacités innées de l'humain à organiser ce qu'il percoit, par :
Les capacités organisationnelles de la vision
d'après Lynne Dunkley
Lse écologistes mettent eux en avant le concept "d'affordance"
: ce qu'offre l'environnement, guide et limite les actions de l'humain ou de
l'animal.
En ce qui nous concerne, cela peut nous aider à ne pas mésinterpréter
une image (exemple un "ascenceur / scroll bar" dans une IHM est sans
ambiguité...
- Loi de Nyquist : un bon échantillonage (découpage en tranche, d'un signal analogique pour le digitaliser) de signal est supérieur ou égal, à deux fois la bande passante (frequence maxi - fréquence mini) du signal.
Application : Quelle est la fréquence d'échantillonage d'un CD et pourquoi ?
- La fréquence maximale audible est de l'odre de 20 KHz, mais la voix humaine a une bande passante comprise entre qq dizaine de Hertz et 4 Khz.
Application : quelle fréquence d'échantillonage peut on utiliser pour stocker un PODCAST de France culture ?
- L'oeil peut différencier de 10 a 20000 couleur
- le temps de transformation d'une intensité lumineuse en signal électrique par la rétine est de 25ms.
Application : Quand je détecte le mouvement de la balle de tennis, lors du service (à 200kms/h) de mon adversaire, combien a t elle déjà parcouru de mètres ?
Processus et composants du système s'appuient sur un certain nombre de technologies standards définis par des organismes internationaux tels :
Ces standards sont utilisés pour
code MPEG | nom ISO/IEC | utilité | application |
MPEG-1 | ISO/IEC 11172 | Coding of moving pictures and associated audio for digital storage media at up to about 1,5 Mbit/s | Video + la partie 3 traite de lla compression audio. Aussi connue sous le terme MP3 !! |
MPEG-2 | ISO/IEC 13818 | Generic coding of moving pictures and associated audio information | |
MPEG-4 | ISO/IEC 14496 | Coding of viudeo content |
* Digital television; * Interactive graphics applications (synthetic content); * Interactive multimedia (World Wide Web, distribution of and access to content) |
MPEG-7 | Multimedia Content Description Interface |
identification de contenu et recherche de contenu | |
MPEG-21 | ISO/IEC TR 21000 | Multimedia Framework gère des 'item digiataux' et des usesrs , qui intéragussent avec ces contenus |
defining the technology needed to support Users to exchange, access, consume, trade and otherwise manipulate Digital Items in an efficient, transparent and interoperable way. |
MPEG-A | Multimedia Application Format Overview | ...en cours |
Des infos + précises sur les standards video sont disponibles sur le site : http://www.chiariglione.org/mpeg/
|